Nous en avions interrogé trois d’entre eux : Christopher Knibbs, intervenant en anglais, Bernard Brunet intervenant en histoire de l’art depuis le mois de septembre, ainsi que Cindy Pedelaborde intervenante en musicologie.
- Depuis combien de temps intervenez-vous à l’Université du Temps Libre ?
C.P. : Cela fait déjà 13 ans !! Que le temps passe vite… Je suis arrivée en septembre 2012 pour donner mon 1er cours d’Histoire de la musique à l’Oareil, rue Lafayette.
B.B. : J’ai découvert l’UTL par l’intermédiaire d’un collègue et ami, Dominique Quintanilla, enseignant avec moi à l’école d’architecture et de paysage de Bordeaux.
C.P. : À l’époque, je venais tout juste de soutenir mon doctorat et j’avais été embauchée comme chargée de diffusion dans une grande association de chant choral. Les projets étaient passionnants, l’équipe formidable mais l’enseignement me manquait. C’est cette forme de transmission qui me faisait vraiment vibrer. Comme je travaillais à 80 %, j’ai postulé à l’Oareil… et le directeur m’a immédiatement donné ma chance. J’y suis restée depuis !
B.B. : Ayant pris ma retraite de maître de conférences, je souhaitais continuer à transmettre dans une discipline qui me passionne : le paysage et l’histoire des jardins. Continuer à enseigner et à donner des conférences donne une finalité à mes travaux de recherche que je continue de mener et aurais continué à mener pour moi-même dans tous les cas.

B.B. : Mes premières impressions sont excellentes, l’accueil général est très sympathique et professionnel. Les cours accueillent des personnes passionnées et en attente, les échanges sont très agréables.
C.P. : Mes interventions se déroulent toujours dans une ambiance conviviale et chaleureuse - c’est ce que j’apprécie particulièrement à l’Oareil. Nous avons une grande liberté, nous pouvons choisir de donner cours sur les sujets qui nous inspirent, sans contrainte de programme. Les échanges sont très vivants : les étudiants participent, réagissent, partagent leurs impressions. On parle souvent des concerts que nous avons vus, de nos lectures, on échange de bons “tuyaux” culturels. Et parfois, on va même ensemble au concert ou au cinéma, ces moments renforcent encore les liens du groupe.

« Je suis totalement allergique à ce compositeur, mais je viendrai quand même ! » m’avait lancé une fidèle étudiante. Pendant le concert, je suivais ses réactions, oscillant entre étonnement et rejet, m’amusais de ses mimiques. Elle a tenu bon malgré tout et a même continué à venir aux cours. Quelques années plus tard, la même œuvre était rejouée : je la recroise accompagnée d’un petit groupe. « Je me soigne, Cindy, je l’apprécie presque ! Et j’ai pu tout expliquer à mes amies ! » m’a-t-elle lancé fièrement. Une petite victoire… “Je me soigne”, on me le dit souvent et cela m’amuse autant que ça me réjouit !
B.B. : L’université joue un rôle irremplaçable, elle assure une vraie fonction académique, elle contribue à la vie culturelle et joue un rôle majeur dans le lien social.
- Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre et de transmettre au sein de l’UTL ?
C.P. : À l’époque, je venais tout juste de soutenir mon doctorat et j’avais été embauchée comme chargée de diffusion dans une grande association de chant choral. Les projets étaient passionnants, l’équipe formidable mais l’enseignement me manquait. C’est cette forme de transmission qui me faisait vraiment vibrer. Comme je travaillais à 80 %, j’ai postulé à l’Oareil… et le directeur m’a immédiatement donné ma chance. J’y suis restée depuis !
B.B. : Ayant pris ma retraite de maître de conférences, je souhaitais continuer à transmettre dans une discipline qui me passionne : le paysage et l’histoire des jardins. Continuer à enseigner et à donner des conférences donne une finalité à mes travaux de recherche que je continue de mener et aurais continué à mener pour moi-même dans tous les cas.
- Si vous deviez résumer en une phrase votre parcours à l’UTL / Quelles ont été vos premières impressions ?
B.B. : Mes premières impressions sont excellentes, l’accueil général est très sympathique et professionnel. Les cours accueillent des personnes passionnées et en attente, les échanges sont très agréables.
- Comment percevez-vous l’ambiance et la curiosité des participants lors de vos interventions ?
C.P. : Mes interventions se déroulent toujours dans une ambiance conviviale et chaleureuse - c’est ce que j’apprécie particulièrement à l’Oareil. Nous avons une grande liberté, nous pouvons choisir de donner cours sur les sujets qui nous inspirent, sans contrainte de programme. Les échanges sont très vivants : les étudiants participent, réagissent, partagent leurs impressions. On parle souvent des concerts que nous avons vus, de nos lectures, on échange de bons “tuyaux” culturels. Et parfois, on va même ensemble au concert ou au cinéma, ces moments renforcent encore les liens du groupe.
- Avez-vous une anecdote ou un souvenir marquant avec les participants ?
« Je suis totalement allergique à ce compositeur, mais je viendrai quand même ! » m’avait lancé une fidèle étudiante. Pendant le concert, je suivais ses réactions, oscillant entre étonnement et rejet, m’amusais de ses mimiques. Elle a tenu bon malgré tout et a même continué à venir aux cours. Quelques années plus tard, la même œuvre était rejouée : je la recroise accompagnée d’un petit groupe. « Je me soigne, Cindy, je l’apprécie presque ! Et j’ai pu tout expliquer à mes amies ! » m’a-t-elle lancé fièrement. Une petite victoire… “Je me soigne”, on me le dit souvent et cela m’amuse autant que ça me réjouit !
- Selon vous, quelle place l’UTL occupe-t-elle dans la vie culturelle et sociale de Bordeaux ?
B.B. : L’université joue un rôle irremplaçable, elle assure une vraie fonction académique, elle contribue à la vie culturelle et joue un rôle majeur dans le lien social.