À la rencontre des intervenants passionnés de l'UTL

À l’Université du Temps Libre, les savoirs se partagent avec passion et humanité. Chaque semaine, les intervenants transmettent leurs connaissances dans des domaines variés, suscitant la curiosité et l’enthousiasme des participants.
Certains font partie de l’aventure depuis de nombreuses années, d’autres viennent tout juste de rejoindre l’équipe, mais tous ont en commun le goût de la découverte et l’envie d’échanger.

À la rencontre des intervenants passionnés de l'UTL

Nous en avions interrogé trois d’entre eux : Christopher Knibbs, intervenant en anglais, Bernard Brunet intervenant en histoire de l’art depuis le mois de septembre, ainsi que Cindy Pedelaborde intervenante en musicologie. 

  • Depuis combien de temps intervenez-vous à l’Université du Temps Libre ?
C.K. : Je m'appelle Christopher et je suis professeur d'anglais à l'UTL depuis octobre 2019.

C.P. : Cela fait déjà 13 ans !! Que le temps passe vite… Je suis arrivée en septembre 2012 pour donner mon 1er cours d’Histoire de la musique à l’Oareil, rue Lafayette.

B.B. : J’ai découvert l’UTL par l’intermédiaire d’un collègue et ami, Dominique Quintanilla, enseignant avec moi à l’école d’architecture et de paysage de Bordeaux.

  • Qu’est-ce qui vous a donné envie de rejoindre et de transmettre au sein de l’UTL ?
C.K. : À l'époque, je travaillais à plein temps comme traducteur, mais le contact avec les gens me manquait (j'étais assis derrière un ordinateur toute la journée !) L'UTL et les cours d'anglais m'ont donné une occasion parfaite de sortir et de rencontrer des gens.

C.P. : À l’époque, je venais tout juste de soutenir mon doctorat et j’avais été embauchée comme chargée de diffusion dans une grande association de chant choral. Les projets étaient passionnants, l’équipe formidable mais l’enseignement me manquait. C’est cette forme de transmission qui me faisait vraiment vibrer. Comme je travaillais à 80 %, j’ai postulé à l’Oareil… et le directeur m’a immédiatement donné ma chance. J’y suis restée depuis !

B.B.
 : Ayant pris ma retraite de maître de conférences, je souhaitais continuer à transmettre dans une discipline qui me passionne : le paysage et l’histoire des jardins. Continuer à enseigner et à donner des conférences donne une finalité à mes travaux de recherche que je continue de mener et aurais continué à mener pour moi-même dans tous les cas.



  • Si vous deviez résumer en une phrase votre parcours à l’UTL / Quelles ont été vos premières impressions ?
C.K. : Pour résumer mon parcours professionnel à l'UTL, je dirais que cela a été un défi agréable à relever. Beaucoup de mes étudiants ont un très bon niveau (j'anime les cours de conversation du mardi) et sont très cultivés. J'ai parfois l'impression d'apprendre autant qu'eux.

B.B. : Mes premières impressions sont excellentes, l’accueil général est très sympathique et professionnel. Les cours accueillent des personnes passionnées et en attente, les échanges sont très agréables.

  • Comment percevez-vous l’ambiance et la curiosité des participants lors de vos interventions ?
C.K. : L'ambiance est à la fois studieuse et conviviale ; à la fin de chaque trimestre, nous allons au cinéma, dans un pub anglais ou au restaurant. En été, j'essaie d'organiser une sortie pour marquer la fin de l'année scolaire. Par le passé, nous avons fait une excursion en bateau sur la Garonne, visité la distillerie Moon Harbour et fait un tour en bus autour de Bordeaux (avec tous les commentaires en anglais, of course !) L'été dernier, j'ai emmené les étudiants dans le sud-ouest de l'Angleterre pendant une semaine et nous avons tous passé un merveilleux moment. Cette année, je prévois un voyage en Écosse et il est déjà complet.

C.P. : Mes interventions se déroulent toujours dans une ambiance conviviale et chaleureuse - c’est ce que j’apprécie particulièrement à l’Oareil. Nous avons une grande liberté, nous pouvons choisir de donner cours sur les sujets qui nous inspirent, sans contrainte de programme. Les échanges sont très vivants : les étudiants participent, réagissent, partagent leurs impressions. On parle souvent des concerts que nous avons vus, de nos lectures, on échange de bons “tuyaux” culturels. Et parfois, on va même ensemble au concert ou au cinéma, ces moments renforcent encore les liens du groupe.



  • Avez-vous une anecdote ou un souvenir marquant avec les participants ?
C.P. : Oui ! Lors de ma deuxième ou troisième année, j’ai proposé une idée un peu folle : suivre plusieurs concerts de la saison de l’ONBA, précédés d’un cours de préparation. Comme le dispositif était un peu lourd à mettre en place, nous avons dû choisir des concerts moins prisés, où il restait de la place. Parmi eux : La Musique pour cordes, percussion et célesta de Bartók.
« Je suis totalement allergique à ce compositeur, mais je viendrai quand même ! » m’avait lancé une fidèle étudiante. Pendant le concert, je suivais ses réactions, oscillant entre étonnement et rejet, m’amusais de ses mimiques. Elle a tenu bon malgré tout et a même continué à venir aux cours. Quelques années plus tard, la même œuvre était rejouée : je la recroise accompagnée d’un petit groupe. « Je me soigne, Cindy, je l’apprécie presque ! Et j’ai pu tout expliquer à mes amies ! » m’a-t-elle lancé fièrement. Une petite victoire… “Je me soigne”, on me le dit souvent et cela m’amuse autant que ça me réjouit !

  • Selon vous, quelle place l’UTL occupe-t-elle dans la vie culturelle et sociale de Bordeaux ?
C.K. : Je pense que c'est une institution importante pour les habitants de Bordeaux. Le programme et l'éventail d'activités sont vraiment incroyables et il y en a pour tous les goûts. Je suis ravi de faire partie de l'équipe de l’UTL.

B.B. : L’université joue un rôle irremplaçable, elle assure une vraie fonction académique, elle contribue à la vie culturelle et joue un rôle majeur dans le lien social.

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